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LaGrande Vadrouille est le film de tous les records, classé pendant des décennies comme le numéro 1 au box office français ! Vous avez toujours voulu en sav
LaGrande Vadrouille. En 1942, un avion anglais est abattu par les Allemands au-dessus de Paris. Les trois pilotes sautent en parachute et atterrissent dans différents endroits de la capitale. Ils sont aidés par deux civils français, un chef d'orchestre et un peintre en bâtiment qui acceptent de les mener en zone libre; ils deviennent ainsi
Synopsis- La grande vadrouille. Pendant la Seconde Guerre mondiale, des parachutistes britanniques, un chef d'orchestre et un peintre en bâtiment, recherchés à Paris par les Allemands, cherchent à gagner la zone libre . Prochaines diffusions - La grande vadrouille. Aucune diffusion de prévue. Casting - La grande vadrouille. Bourvil. Augustin Bouvet. Louis de Funès.
Bourviland Louis de Funès on the road of La grande vadrouille - Photographic print by Collection Christophel - Shop our photography art prints in limited edition. Menu. Themes › By moods › By rooms › Best Sellers. Best Sellers; LIFE Collection ‹ Main menu All categories. Movie › Sport › Music › Landscape › Historical › Wildlife › Black & white › See all Best Sellers
25octobre 2016 29 avril 2018 Maureen Aucun commentaire babelio, bourvil, films, hors collection, la grande vadrouille, louis de funès, sp, vincent chapeau Sur la route de La Grande Vadrouille de Vincent CHAPEAU Editions Hors Collection, 2016, p. 144 Première Publication :
Profil Original Pour Site De Rencontre. Retour Durée 132 min Sortie Langue VO FR ST NL Pays France Rating j En 1942, un avion anglais est abattu par les Allemands au-dessus de Paris. Les trois pilotes sautent en parachute et atterrissent dans différents endroits de la capitale. Réalisateur Gérard Oury Cast Louis de Funès , Bourvil Musique Georges Auric Photo Claude Renoir, Anré Domage Scénario Gérard Oury , Danielle Thompson , André Tabet , Marcel Jullian , Georges Tabet Distribution Tamasa
Grand classique du cinéma français, La Grande Vadrouille c’est un duo mythique, un record historique en salle, mais avant tout un humour indémodable qui comble toutes les générations ! Revivez ce film de 1966 à travers notre sélection de répliques incontournables, et plus concrètement vendredi 5 novembre à 20h20 sur La Une, suivi du documentaire La folle aventure de Louis de Funès. Retour sur un film phénomène qui, pourtant, sur le papier n’était gagné d’avance faire rire avec la Seconde Guerre mondiale, 20 ans après… un pari risqué ! Mais un pari à la hauteur du talent de ses comédiens et de son scénariste et réalisateur Gérard Oury, dont voici un échantillon… 2. L'incontournable - Ils peuvent me tuer, je parlerai pas ! - Mais moi non plus, ils peuvent vous tuer, je ne parlerai pas ! - Je savais qu’on pouvait compter sur vous. 3. Hélas ! - Y a pas d'hélice hélas. - C'est là qu'est l'os !4. Comme vous ! - Évidemment, c’est pas des chaussures pour la marche que vous avez là . - Puisque vous me le proposez si gentiment, j’accepte. - Quoi ? - Que vous me prêtiez vos souliers. - Bah, vous chaussez du combien ? - C’est du comme Tea for two and two for tea, me for you and you for Yes ! - Donc I risk on the deux tableaux ? - Yes. - Oui, mais enfin vous dites toujours yes. - Yes. 7. La forme avant tout... - Poussez, vous ! - Parlez-moi sur une autre ton ! Je vous en prie ! - Voulez-vous pousser, maître ? - Voilà , ça j'aime L’art du franglais ! - You come with me to pick up Peter. - Non, you, you come with me to pick Mac Hintosh. - No, you. - I beg your pardon but I don't understand. - And if you don't come, I... I... Oh merde alors comment on dit ! - Mais comment ça " merde alors " ! But alors you are french !9. C'est de la bouillie tout ça ! C'était pas mauvais, c'était très mauvais !10. Oui, oui, oui... - Vous aimez bien tout ce qui est bon, c’est très mauvais. Asseyez-vous. Dites 33. - Thirty three - Oui, oui, oui. La Grande Vadrouille, vendredi 5 novembre à 20h20 sur La Une, suivi du documentaire La folle aventure de Louis de Funès. PARTAGERSur le même sujetArticles recommandés pour vous
Bourvil et Louis de Funès en vadrouille Panorama - - 0830 - vidéo Reportage sur le plateau de tournage du film de Gérard Oury "La Grande Vadrouille" interview du metteur en scène Gérard OURY, scènes de tournages, répétitions avec Louis de FUNES et BOURVIL, essayage des costumes et perruques. Producteur / co-producteur Office national de radiodiffusion télévision française Générique Journaliste François Reichenbach Présentateur Henry Chapier Participants Gérard Oury, André Bourvil Descripteurs Bourvil, André S'orienter dans la galaxie INA Vous êtes particulier, professionnel des médias, enseignant, journaliste... ? Découvrez les sites de l'INA conçus pour vous, suivez-nous sur les réseaux sociaux, inscrivez-vous à nos newsletters. Suivre l'INA éclaire actu Chaque jour, la rédaction vous propose une sélection de vidéos et des articles éditorialisés en résonance avec l'actualité sous toutes ses formes.
Tsilla Aumigny/ décembre 2, 2020/ 0 comments Louis de Funès nous a quittés en 1983, et nous a laissé un héritage qui continuera longtemps de vivre. Voici notre top 5 de ses meilleurs films. Kaamelott lui est dédié, une rose porte son nom, ainsi qu’une allée ! Louis de Funès est l’acteur le plus prolifique de sa génération. Comédie, doublage, théâtre, danse, chant il savait tout faire. Il avait les arts du spectacle dans le sang. Aujourd’hui, nous avons décidé de lui rendre hommage en vous proposant de revenir brièvement sur ses meilleurs films. Louis de Funès et Bourvil dans le film Le Corniaud. Bourvil est à gauche, il incarne Antoine Maréchal, le corniaud ». Il porte une veste de costume foncée et une chemise bleue ciel, ainsi qu’un chapeau blanc. Il rit à l’unisson avec Louis de Funès qui joue le rôle de Jacques Angelvin. Louis de Funès porte un costume noir, une chemise blanche, une cravate noire et un chapeau beige. Derrière eux, la voiture emblématique du film la Buick Invicta. Source Marcel Grignon et Vladimir Ivanov, Le Corniaud, Les films corona, 1965 La Grande Vadrouille, réalisé par Gérard Oury, avec Louis de Funès et Bourvil Existera-t-il un jour, un autre film français qui réitéra sa prouesse et restera au sommet du box office plus de trente ans ? De 1966 à 1997, La grande Vadrouille a battu tous les records et a été couronnée de succès. Pour cause, La grande Vadrouille, c’est la rencontre de deux grands comédiens Louis de Funès et Bourvil. Ce sont des scènes cultes, qui nous font toujours autant rire, alors que nous les connaissons par cœur. La Grande Vadrouille, c’est aussi une dédramatisation des heures les plus sombres de 39-45. Deux hommes que tout oppose se retrouvent à s’unir pour aider un groupe d’aviateurs anglais à s’échapper au nez et à la barbe des nazis. Malgré leur différence sociale et leur difficultés à gérer une telle situation de crise, ces deux hommes ordinaires accomplissent un destin héroïque. Dans la joie et la bonne humeur. Pour toutes ces raisons, La Grande Vadrouille a été le plus gros succès du cinéma français de ce duo de comédiens indétrônables dans le cœur des Français, à défaut de l’avoir été au box office. Le Corniaud réalisé par Gérard Oury, avec Louis de Funès et Bourvil Le Corniaud possède un scénario absolument incroyable ! Inspiré par des faits réels, il raconte comment Antoine Maréchal Bourvil se retrouve malgré lui à conduire une Cadillac prêtée par Saroyan de Funès, qui recèle de produits illégaux. C’est ce film qui a réuni Louis de Funès et Bourvil pour la première fois et qui a donné naissance à leur duo légendaire. Outre les scènes cultes, ce sont surtout les dialogues que la postérité retiendra. Sans oublier sa réalisation qui met les comédiens au centre du film ! L’humour du Corniaud est indémodable et séduit sans conteste les petits et les grands. A voir et à revoir sans modération ! La soupe aux choux, réalisé par Jean Girault, avec Louis de Funès, Jean Carmet et Jacques Villeret La soupe aux choux possède l’histoire la plus absurde de tous ! Alors que deux voisins, le Glaude de Funès et le Bombé Carmet font un concours de pets, un extraterrestre, Oxo Villeret débarque, croyant qu’il s’agit d’un message qui lui est adressé. Adapté du roman de René Fallet, la soupe aux choux n’a pas connu un succès phénoménal à sa sortie. Cependant, la musique de Raymond Lefebvre, les hurlements de Villerets, les costumes, et les dialogues en ont fait un film culte. L’aile ou la cuisse de Claude Zidi, avec Louis de Funès et Coluche Première et unique collaboration entre deux monstres sacrés de l’humour français ! L’aile ou la cuisse est probablement l’un des films les plus touchants de ce top. Charles Duchemin de Funès, grand directeur d’un guide gastronomique reconnu internationalement, a décidé de prendre sa retraite. Il espère que son fils Gérard Coluche reprendra les rênes de son affaire. Ce dernier a d’autres aspirations et se retrouve embarqué à son insu dans une aventure qui mènera père et fils à enquêter sur l’industriel Tricatel. Un grand groupe qui projette de racheter les restaurants auxquels Duchemin prévoyait de décerner une récompense. Véritable satire de la société de consommation, ce film promeut des valeurs d’actualité. Il est à la fois drôle et engagé. Le Gendarme de Saint-Tropez et toutes ses suites de Jean Girault, avec Louis de Funès, Michel Galabru Les Gendarmes sont au nombre de six, et ils sont inégaux dans la réalisation et le scénario. Néanmoins, on retiendra leur répliques cultes notamment le fameux Ma biche », et leur mise en scène qui valorise particulièrement bien le comique de geste et de situation. L’anthologie des Gendarmes raconte comment Ludovic Cruchot de Funès est muté à Saint-Tropez, et est promu maréchal des logis-chef. Son arrivée à St-Tropez va chambouler la brigade en place, tenue par Jérôme Gerber Galabru, qui tente tant bien que mal de chasser les nudistes. Voici la liste des films et l’ordre dans lesquels les regarder Le Gendarme de Saint-Tropez Le Gendarme à New YorkLe Gendarme se marie Le Gendarme en balade Le Gendarme et les Extra-terrestres Le Gendarme et les Gendarmettes Chaque film peut se voir de façon indépendante, bien qu’il soit préférable de les regarder dans l’ordre afin de mieux comprendre certains running gags. Comme ceux concernant sœur Clotilde. Le meilleur de toute la série est probablement le Gendarme se marie. Les quiproquos ne cessent de pleuvoir et les scènes rocambolesques se succèdent avec une belle intensité. Les aventures de Rabbi Jacob, réalisé par Gérard Oury, avec Louis de Funès et Claude Giraud Les aventures de Rabbi Jacob relatent comment Victor Piver de Funès industriel arriviste, raciste et antisémite, qui doit initialement se rendre au mariage de sa fille, s’embourbe dans des courses poursuites et des péripéties qui l’amèneront à endosser le costume de rabbin. Rabbi Jacob est le film le plus engagé de cette liste. Il appelle à la tolérance, et nous rappelle que le racisme est l’un des poisons de notre existence. C’est probablement l’un des seuls films à utiliser le blackface intelligemment et proposer des scènes cultes sans jamais porter un regard rétrograde sur son sujet. La musique est aussi grandiose que les gags qui se succèdent. Co-écrit par le rabbin Josy Eisenberg, Danièle Thompson la fille du réalisateur et Roberto de Leonardis, Rabbi Jacob est un Graal d’humour et d’humanisme interprété par un Louis de Funès au sommet de son art. La Folie des Grandeurs, réalisé par Gérard Oury, avec Louis de Funès et Yves Montand Inspiré par Ruy Blas de Victor Hugo, le scénario de la Folie des Grandeurs a su parodier et pasticher avec brio cette pièce romantique. On suit Don Salluste de Funès, ministre d’Espagne, Picsou en puissance, qui aime piller le petit peuple et Blaze Montand, son domestique. Destitué de ses fonctions, Don Salluste va exploiter l’amour que son ancien valet Blaze porte à la Reine Schubert pour retrouver son statut social. Et tout ne se passera pas tout à fait comme Salluste l’avait prévu. Cette comédie est devenue culte, bien qu’elle connût un succès moindre que les Aristochats de disney sorti la même année dans les salles obscures. Portée par le duo Montand/De Funès, La folie des Grandeurs est une satire dithyrambique et romantique de la vie politique de l’époque. Sa vision demeure d’actualité et son humour est intemporel. La musique de Michel Polnareff, laquelle parodie celle des western spaghetti, rajoute une dimension à la fois comique et épique à cette œuvre magistrale. Et vous, quel est votre film préféré de Louis de Funès ? Dites-le nous dans les commentaires. Merci d’avoir lu cet article ! Nous vous invitons à rejoindre la communauté des étoilées en participant à notre groupe Facebook La Galaxie de la Pop-culture ». N’hésitez pas à nous suivre sur tous nos réseaux !
Introduction Cette comédie de Gérard Oury qui met en scène Louis de Funès et Bourvil a été dès sa sortie en 1966 un immense succès populaire. Jusqu'à "Titanic" 1997 et "Bienvenue chez les Chti" 2008, "La Grande Vadrouille" a été le film le plus vu dans les territoires francophones avec plus de 17 millions de des répliques aiguisées, le talent confondu des comiques les plus populaires de l’époque, l’emphase de Louis De Funès et le côté nigaud de Bourvil, Gérard Oury ne pouvait pas faire faux. Et pourtant, ce film est matraqué à sa sortie avec férocité par les critiques de cinéma comme étant le film le plus minable de l’ n’empêche nullement "La Grande Vadrouille" de s’imposer dans la veine du cinéma populaire comme oeuvre de divertissement délirante et carrément cultissime. "La Grande Vadrouille" est dans la plus pure tradition des films d’aventures. En avion, en train, en voiture, à pied, à vélo, à moto, à cheval, en planeur. Un road movie aux multiples scènes de bravoure et d’humour constant qui se calme seulement pour que le spectateur reprenne son souffle à intervalles réguliers. Dans "La Grande Vadrouille", Bourvil joue le rôle d’un peintre en bâtiment débonnaire et gentil, Augustin Bouvet, qui se retrouve en 1942, pendant l’occupation allemande, à devoir gérer un aviateur britannique ayant atterri en parachute dans sa nacelle de avion vient d’être abattu par les Allemands. Lui et les deux autres pilotes sont recherchés activement. Courageux, Augustin Bouvet secourt le pilote et le cache avec l’aide de Juliette, jouée par Marie de Funès, lui, est Stanislas Lefort. C’est un chef d’orchestre acariâtre et fort en gueule qui hérite d’un des autres aviateurs anglais qui se cache à l’Opéra Garnier, dans sa au chef de l’escadron, Sir Reginald, il atterrit au zoo de Vincennes. Avant de sauter de l’avion, il a donné rendez-vous à ses hommes aux bains ainsi que vont se rencontrer le peintre, Augustin Bouvet, et le chef d’orchestre Stanislas Lefort, unis dans l’adversité. Car ils sont compromis, l’un comme l’autre, accusés de collaboration avec l’ennemi. Les voilà poursuivis par les Allemands, contraints d’aider les Anglais jusqu’au bout et de gagner avec eux la zone libre. >> A voir la bande-annonce de la version restaurée en 2016 Contenu externe Ce contenu externe ne peut pas être affiché car il est susceptible d'utiliser des cookies. Pour voir ce contenu vous devez autoriser les cookies. Autoriser les cookies Au départ de ce film, il y a l’envie de mettre en scène les deux compères du film précédent de Gérard Oury, "Le Corniaud".Un film dans lequel, déjà , Louis de Funès joue un hystérique et Bourvil un imbécile au grand cœur."Le Corniaud" est la première comédie de ce jeune réalisateur qui ne fera plus que ça. Le film marche tellement bien que les propositions affluent, notamment d’Hollywood, pour réaliser un "Corniaud 2"."Pas question", dit Oury. "On va faire un film original. Même casting, certes, mais nouvelle histoire".Le réalisateur ressort de ses archives une histoire écrite six ou sept ans plus tôt avec Jean-Charles Tacchella, son vieux complice sur une petite dizaine de l’histoire de deux soeurs jumelles qui, sous l’Occupation, prennent en charge l’équipage d’un bombardier allié..Une affiche du film "La grande vadrouille". [Collection Roger-Viollet/AFP] Louis de Funès, en chef d'orchestre, entouré de Bourvil à gauche et de Terry-Thomas. [Les Films Corona / Collection ChristopheL / AFP] Le 2 avril 1965, Oury et Tachella déjeunent ensemble pour parler du projet. L’après-midi, le réalisateur a convenu d’un rendez-vous avec Bourvil et de pour garder l’équipe des acteurs du Corniaud, il faut changer le scénario. Deux filles pour les rôles principaux? "Et alors? Je les transformerai en hommes! Sautant en parachute de leurs bombardiers en flammes, les aviateurs anglais atterriront dans vos vies toi, Louis, un grand chef d’orchestre puisque tu sais jouer du piano, toi André, un peintre en bâtiment en train de ravaler le mur surplombant la Kommandantur du Gross-Paris", dira Oury à Bourvil et de Funès. Pourtant la France est encore sur ses gardes et faire une comédie sur l’Occupation ne va pas de soi. Avant de faire ce film, qui se passe dans une période particulièrement douloureuse, Oury et son producteur, Robert Dorfmann, hésitent une quinzaine de jours puis décident de de Funès et Bourvil déguisés en soldats allemands dans une scène de "La grande vadrouille". [Les Films Corona / Collection ChristopheL/AFP] Dorfmann y croit. Le quatuor d’origine du "Corniaud" est de retour, gonflé à bloc, avec un seul objectif s’approcher le plus possible des réussites commerciales et artistiques du "Corniaud". Pour y arriver, il va falloir travailler. Gérard Oury engage sa fille, Danièle Thompson, et Marcel Julliand, qui a déjà collaboré sur le "Corniaud".Les trois auteurs quittent Paris pour la Côte d’Azur où ils investissent une villa du Cap d’Ail. Les week-ends, ils sont rejoints par Robert Dorfmann. C’est un travail de bénédictin. Il faut inventer chaque situation, construire le scénario à partir de chaque scène, après avoir bien défini tous les rentrent à Paris mi-juin 1965 avec une première mouture de plus de cent pages et profiteront de juillet pour fignoler quelques à cette période que Michel Modo et Guy Grosso sont appelés en renfort afin d’apporter du sang neuf et des idées nouvelles. La première version définitive du script est datée du 20 novembre 1965. Le casting est fait, les repérages aussi. Le tournage se fera sous le signe de la bonne chère et du bon vin. Gérard Oury est né à Paris le 29 avril 1919. Fils de Serge Tennenbaum, violoniste, et de Marcelle Oury, sans profession, il fut déclaré à la mairie sous le nom de Tennenbaum Max propos de son nom, le réalisateur explique "Mes parents divorcèrent lorsque j'eus trois ans et je fus élevé par ma mère et ma grand-mère. Il était donc naturel que j'adopte leur nom lorsque je décidai d'embrasser le métier d'acteur."A 17 ans, Gérard Oury rêve d'une carrière d'acteur. Après avoir suivi les cours de René Simon, il intègre le Conservatoire aux côtés de Bernard Blier et François Périer. Trois ans plus tard, il monte sur scène avec la pièce "Britannicus" mais doit bientôt fuir le régime de Vichy. Oury a des origines juives. En 1940, il doit quitter la France pour échapper aux mesures antijuives de la France occupée et aux rafles de plus en plus drastiques. Dans cette France coupée en deux, il passe en zone il gagne Marseille, Monaco et enfin Genève. Il utilisera cette fuite dans "La Grande Vadrouille", faisant prendre, 20 ans après, le même chemin de l’exil à ses protagonistes fuyant devant les Allemands. C’est en zone libre qu’il fait ses premiers pas au cinéma, en tant qu’ la fin du film, les protagonistes passeront en zone libre grâce à des planeurs. [ Les Films Corona / Collection ChristopheL / AFP]Quand il revient en France en 1945 à la Libération, il continue à aligner les petits rôles au théâtre et au cinéma et ce n’est qu’en 1959 qu’il passe à la réalisation avec "La Main chaude". Il a alors 40 premier film n’est pas un succès. Il doit attendre 1961 avec "Le crime ne paie pas". Un casting d’exception et un petit rôle pour Louis de Funès. Une rencontre qui est décisive. Louis de Funès lui conseille d’arrêter toute activité autre que la comédie. Conseil suivi. De Funès devient son ami et mentor. Il l’écoute et il fait bien. Oury a alors l’idée de réunir à l’écran de Funès avec Bourvil. Deux monstres sacrés qui n’ont encore jamais tourné ensemble. Le réalisateur Gérard Oury en 1962. [Daniel Fallot - INA/AFP]Avec eux, Oury réalise "Le Corniaud" et totalise 12 millions d’entrées. Après, viendront "La Grande Vadrouille", un des tout grands succès du cinéma français, "Le cerveau", "La folie des grandeurs", "Les aventures de Rabbi Jacob", "L’As des As".Après "Le Corniaud", le réalisateur explique qu’il n’existe pas de recette miracle. Un film burlesque se fait en deux étapes la première, celle de la préparation, peut durer de six mois à deux ans; tout doit être précis. La seconde, celle du tournage, est la période où l’instinct reprend le dessus. Ce n’est que si le cadre est bien solide que l’on peut improviser. Mais au final, il y a peu d’improvisation chez Gérard Oury et ses comédiens. Le tournage de "La Grande Vadrouille" est riche en anecdotes. L’ambiance est au travail mais aussi à la rigolade. Les soirées sont souvent bien arrosées. Il faut dire qu’on se balade en de Funès et André Bourvil dans une des scènes mythiques du film. [Les Films Corona / Collection ChristopheL/ AFP]Le premier tour de manivelle est donné 16 mai 1966. Mais 8 mois ont précédé le tournage. Il a fallu repérer tous les différents dans "La Grande Vadrouille", on se déplace beaucoup. Rien qu’à Paris les ruelles de la Butte Montmartre, le zoo de Vincennes, la salle, les loges, les coulisses, les toits, la fosse d'orchestre et le grand escalier du Palais Garnier, soit l’Opéra de Paris, les égouts, la gare de Lyon, puis le hammam de la Mosquée de Paris, les vallées bourguignonnes, dans le Morvan, à Vézelay, dans le Cantal et dans l’Yonne. Tout se déroule au mieux, le plan de tournage est respecté. Les contretemps surviennent quand même, comme ce matin de panique où une camionnette a disparu. Elle contient toutes les armes du rendues inoffensives, c’est pour un connaisseur un véritable arsenal qui se promène dans la nature. Mais point de voleur, juste le stagiaire chargé de l’acheminent du précieux stock d’armes retrouvé dans un lit auprès d’une jolie fille rencontrée la dimanche 12 juin, on entame la cinquième semaine de tournage avec 200 personnes en tout au service du film qui se bousculent dans les hôtels traverse la France, on rigole, et on laisse des souvenirs impérissables dans les villages visités. Les soirées animées sont l’occasion de scène en Bourgogne dans "La grande vadrouille". [Les Films Corona / Collection ChristopheL / AFP]Gérard Oury, ses comédiens, ses techniciens, tout le monde s’entend et rivalise d’humour pour faire avancer l’action. Louis de Funès improvise et grimpe sur le dos de Bourvil, inventant la scène qui deviendra l'une des plus célèbres du film. Et puis, toute l’équipe rentre à Paris. >> A écouter l'émission Travelling consacrée à ce film AFT Travelling - Publié le 17 juillet 2018 Louis de Funès en chef d'orchestreLe tournage à l’opéra de Paris est une belle surprise. Car cette institution et son puissant syndicat des musiciens interdisent catégoriquement à toute personne étrangère à l’institution d’accéder à la fosse d’orchestre. En mars 1966, alors qu’il ne s’y attend plus, Gérard Oury obtient du directeur général des Théâtres Emile Biasini - puis du ministre de la Culture André Malraux - l'autorisation de tourner dans l'amphithéâtre et dans les foyers plusieurs scènes de son contrepartie, Oury engage le directeur de l'établissement, le compositeur Georges Auric, pour signer la musique du film et le président du syndicat, Robert Benedetti, comme professeur de Louis de Funès. Benedetti accepte immédiatement. Ainsi, chaque matin, de 9 heures à midi, baguette à la main, de Funès répète les gestes du 27 juillet 1966, Oury présente les lieux et l’orchestre à de Funès, une simple répétition sans fard, sans technicien ni Funès est extrêmement tendu, blanc comme un linge. Il s’installe au pupitre sous le regard d’une centaine d’hommes et de femmes un peu goguenards. Il doit interpréter et diriger "La Marche hongroise" de "La Damnation de Faust" d'Hector Berlioz avec les mouvements réels que devrait avoir un chef d' se lance, la musique suit. Après quelques minutes, le chef d’orchestre baisse les bras. Suivi d’un silence solennel. Louis de Funès a dû apprendre la direction d'orchestre pour tenir le rôle de Stanislas Lefort. [Les Films Corona / Collection ChristopheL / AFP]Enthousiastes, les musiciens applaudissent en tapant archets contre violons, flûtes contre pupitres. C’est l’hommage de professionnels à un autre artiste qui a beaucoup étudié et remporté son applaudissements sont totalement improvisés et complètement mérités dans la mesure où l’acteur, fidèle à sa réputation de rigueur professionnelle, a répété pendant trois mois. Bouleversé, la gorge serrée, de Funès a les larmes aux yeux. Oury aussi. Tu m’as donné une des plus grandes joies de ma vie Reste à tourner la suite, le concert. La scène de l’opéra Garnier, c’est 800 figurants. Il faut les habiller, les coiffer, les maquiller. Les habilleuses s’emploient dès 5h30 à transformer tout ce petit monde. La cantine a été installée dans les foyers de l’ l’opéra, direction les studios de Billancourt aux portes de Paris. On y a construit les hammams, les égouts, les loges de l’opéra et on a copié à l’identique le pignon de l’immeuble peinte par Bourvil au début du film. Le tournage s’achève dans la bonne humeur après 17 semaines de travail Bourvil, Louis de Funès et Terry Thomas. [Les Films Corona / Collection ChristopheL/AFP]Le montageAprès le tournage, vient le montage. Le travail a déjà commencé dès la deuxième semaine de tournage. Albert Jurgenson, monteur fétiche de Oury a déjà commencé le travail. Les deux hommes se complètent à merveille. Oury a dans la tête le squelette de son film et sait où il veut aller. J’aimerais que l’on retrouve dans mon film le ton saccadé des dessins animés américains du type Tom et Jerry Le 8 décembre 1966, toute l’équipe est au cinéma Gaumont-Ambassade sur les Champs Elysées. C’est la Première. Tout ce que Paris compte de stars, de personnalités civiles et politiques, de journalistes, se bouscule pour assister à cette soirée de gala. Quelque 500 invités sont prévus, mais ce sont 2000 personnes qui se et distributeurs sont obligés de louer à la dernière minute une salle de projection supplémentaire pour loger les retardataires et les amis d’amis. Aucun des deux acteurs principaux n’a encore vu le film terminé, la copie étant sortie des laboratoires quelques jours plus film est un succès immédiat. Un succès populaire. La critique déteste bien évidemment, parle du plus mauvais film de l’année. Mais tandis que les critiques critiquent, les files d’attente s’allongent devant les cinémas, souvent deux heures avant les vedettes de "La grande vadrouille" Louis de Funès G, Terry Thomas C et Bourvil D, arrivent au Palais du Festival à bord d'une jeep, le 10 mai 1966 à Cannes. [AFP]Tous les records sont pulvérisés. "La Grande Vadrouille" est un film populaire. Le tandem De Funès-Bourvil fonctionne particulièrement bien. Le film explose le record du "Corniaud" 17 millions d’entrées contre 12 film connaît également un grand succès international, en Angleterre grâce à ses acteurs anglais, et en Allemagne où il est la première comédie présentée à l'écran consacrée à la Seconde Guerre mondiale.
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